lundi 27 octobre 2008

Un petit pas vers l'arrière.

Un p'tit post rapide avant d'aller me coucher--y a quelques jours, Cab est venue dessiner chez moi, et on a fini par délirer en se remémorant quand on trippait tellement sur les jeux vidéo qu'on dessinait pratiquement que ça. Nostalgie oblige, on s'est remises au fanart, et j'ai pondu ceci.



Juste un doodle de Link tel que vu dans The Legend of Zelda: The Minish Cap, pour Gameboy Advance (que j'ai eu la chance d'essayer sur mon Nintendo DS, ha). Le pire, c'est que dans le fond, c'est pas vraiment nostalgique le dessiner de même, vu que j'ai joué à ce jeu-là pour la première fois cette année. Mais, bon, faire du fanart, c'est plutôt enfantin maintenant. N'empêche que c'est l'fun en maudit.

Phil, celle-là est pour toi.

Je travaillais tantôt et j'ai eu le plaisir d'essayer d'aider une bonne femme qui se parlait tuseule devant les vins canadiens. Elle avait l'air vraiment en maudit. "Quessé ça?! C'pas un vin canadien, ça, ça a pas d'allure, voyons donc. C'tu un vin canadien celui-là? Ben non voyons!" Comme elle avait l'air de s'obstiner avec elle-même, je lui offre mon aide.

- Oui, madame, ici c'est bien les vins canadiens, ça va jusque là.
- Non, moi je veux UN VRAI VIN.
- ...
- Un vin AMÉRICAIN.
- Euh... d'accord. Dans ce cas, ils sont juste ici.
- JE LE SAIS MADAME. JE LES CONNAIS PAR COEUR. MERCI.

Eh bin, ça m'apprendra à vouloir aider les vieilles folles. Je m'éloigne sans rien dire d'autre, elle prend une bouteille poche et va à la caisse, chiâlant au caissier qu'elle "trouvait jamais rien icitte, maudit que c'est décevant, y a jamais ce qu'on veut." Et y avait son mari à côté qui braillait de rire.

samedi 25 octobre 2008

J'ai trop d'histoires à ressasser.

Je vis, je vis. J'ai passé une semaine affreuse à faire des devoirs jusqu'à deux heures du matin tous les soirs, mais là j'en vois le bout, et je pense bien que la semaine prochaine sera relax... après je tombe dans la production de mon prochain mini-film... urgh.

Cette année, y a un truc de différent, on fait plusieurs très courts films--quatre, pour être plus précise. On a à peu près un mois et demi pour faire chaque film. C'est horrible. Je sais pas comment quiconque peut réussir à faire de quoi de potable en un mois et demi, sérieux. Le film doit avoir l'air fini et cohérent, et avoir une trame sonore mixée, et tout. De la folie pure!

Voilà donc le premier des quatre mini-films, que j'ai intitulé avec amour 14 heures de route sous le soleil.



On avait beaucoup de contraintes techniques pour cet exercice: fallait prendre d'immenses feuilles de papier et barbouiller dessus avec de la peinture noire, on devait découper les bouts qui nous intéressaient, les scanner, ensuite choisir une toune atonale électroacoustique (tout-à-fait mon genre) parmi les six ou sept qui nous étaient imposées, et assembler le tout pour que ça ait l'air de bouger comme du monde. On avait pas le droit de retoucher les images dans Photoshop ni de se servir de layers, rien. Que du montage! Bref, on a tous pas mal fini avec le même résultat.

Moi, l'abstrait, c'est vraiment pas ma tasse de thé. J'veux dire, y a des sortes d'abstrait qui me plaisent, tant et aussi longtemps que je vois le travail qui a été mis dedans. Si ça a juste l'air d'être des sploushes de peinture aléatoires, que ça soit sur une toile ou en animation (surtout en animation, en fait), ça m'insulte plus qu'autre chose. C'est l'éternelle phrase "n'importe qui aurait pu faire ça" qui fait toute la différence.

Anyway. J'pense bien que j'm'en suis bien tirée avec ce mini-film-là, pour une fille qui trippe pas trop sur la non-narration. J'pourrai dire un jour que j'ai fait un film abstrait sur de la musique abstraite, et que j'ai même eu un peu de fun à le faire.

Pour clôturer, une belle histoire de SAQ, puisque ça vous manque sûrement. Haha.

Lundi dernier, je travaillais de soir et je faisais du stock sur le plancher. Y a un bonhomme qui s'avance vers moi, un noir dans la cinquantaine, je dirais, et qui me demande si je peux lui conseiller un vin pour aller avec un repas "salé, vinaigré et mayonnaisé." Je lui demande s'il y a de la viande dans son repas, oui il y en a, du hareng en fait. Je lui suggère donc un vin blanc. "Ah, mais je connais pas beaucoup le vin blanc," qu'il me dit, "j'pourrais avoir une bouteille de rouge aussi?" Bien sûr monsieur, donc je lui suggère une bouteille de rouge et je lui tends les deux bouteilles. Il me fait une drôle de face.
- Deux bouteilles?! Ça fait beaucoup de vin pour une seule personne!
- ...Ah? Mais j'avais cru comprendre que vous en vouliez deux...
- Ben, à moins que vous veniez souper avec moi. Allez, j'vous invite!
- (Ah non, encore un freak de ce genre) Non, merci.
- Allez! Que faites-vous ce soir?
- ...Je TRAVAILLE?
- Jusqu'à quelle heure?
- Je finis tard, monsieur.
- Tard? Héhéhé, c'est quoi, tard, cinq heures du matin?
- (Soupir) Non, dix heures.
- Mais c'est pas tard! Vous pouvez venir me rejoindre ensuite.
- Non, merci, ça va, de toute façon j'ai des devoirs qui m'attendent.
- Des devoirs? En plus du travail? Mais c'est beaucoup trop de choses pour une seule personne!
- ...
- Vous êtes amoureuse aussi?
- OUI. (Bon, je voulais pas lui faire de peine, mais il insiste trop, là.)
- ...Ah... merci.
Ensuite il est allé payer une seule des deux bouteilles et il est finalement parti. Tu parles d'une ténacité! Normalement, ils abandonnent au premier "non," mais lui, il voulait rien savoir. C'est la première fois que je me fais offrir ça sur mes heures de travail, en plus. Y a du monde weird.

lundi 6 octobre 2008

À quand les semaines de dix jours?



Quelques heures de barbouillage plus tard, voici donc le résultat. J'en suis bien fière, je fais tellement jamais de décors, et encore moins de colo sans ordi. C'est un rare exploit pour moi.

J'suis crevée. La mi-session est enclenchée... je perds officiellement mes soirées libres. J'vais donc aller me coucher.

vendredi 3 octobre 2008

Une heure plus tard, dans les maritimes.

Voilà, j'me suis téléportée à l'école et je viens de scanner ça.

C'est le brouillon de mon prochain travail pour mon cours de dessin. Y avait pas de thème, fallait juste faire un projet personnel, et pour une raison quelconque j'en suis arrivée à ça. J'ai d'abord dessiné la petite fille en gros, et ensuite je l'ai photocopiée en plus petit et j'ai dessiné le reste. Bon! Aux couleurs, maintenant.

Les plaisirs de l'école buissonnière.

Mouahaha, je devrais être dans un cours en ce moment et j'y suis pas! On a droit à deux absences, non? Donc j'en profite. J'ai même pas de bonne raison, ça me tentait juste pas d'aller à mon cours plate.

Voici donc mon dernier devoir.



J'ai fait ça pour le même cours que mon bunny lover, ci-bas. J'ai du plaisir dans ce cours-là. C'est pas toujours fantastique, les travaux qu'on a à faire, mais ça me force à essayer des trucs que je fais pas normalement, et en général j'suis motivée.

Pour ce devoir-là, fallait remplir une boîte d'objets divers, échanger avec quelqu'un, et inventer un personnage d'après les objets dans notre boîte nouvellement acquise. J'me suis ramassée avec un éventail et des radiographies de bras et de jambes, j'ai donc pensé à une geisha en chaise roulante. C'est logique, voyons. Huhuhu.

J'ai utilisé des marqueurs pour la première fois (sans compter les Crayola de jadis, bien sûr), et j'dois dire que j'ai pas haï ça. Je vais me réessayer pour le prochain travail, c'est sûr. D'ailleurs, c'est ce que je vais aller faire aujourd'hui.

Pour conclure, les sketchs de geishas que j'ai faits pour me préparer, au cas où ça vous intéresserait...