samedi 26 septembre 2009

Pierre Falardeau, 1946-2009

Je serai pas la seule à bloguer sur le décès du cinéaste et pamphlétaire québécois, ça c'est sûr. Sa face est partout sur les télés, Pierre Falardeau est mort d'un cancer à soixante-deux ans, s'ensuivent les rétrospectives, filmographie et biographie... etc...

Par contre, si le Québec a avant tout perdu un combattant, moi, bien... j'ai perdu mon oncle. Vous le connaissez tous de la même façon, en train de sacrer, de fumer et de parler souveraineté, portant une chemise de bûcheron; je peux vous dire qu'il sacrait pas autant que vous pensez, qu'il avait arrêté de fumer depuis un bon moment, qu'il avait bien d'autres sujets de conversation moins extrémistes et plus anodins et qu'il aimait aussi les T-shirts de Tintin.

Beaucoup d'entre vous l'auront idolâtré ou profondément haï, et j'aurai eu droit moi-même à des éloges ou des représailles à cause de lui, figurez-vous. Ce que le monde réalise pas, c'est que sous le personnage public, il y avait une personne chaleureuse, intelligente, drôle et forte, et qui aimait les enfants, une personne tout-à-fait normale, au comportement normal, avec un chalet en Estrie, des dessins de ses enfants sur son linge, et un char qui parle pour vrai.

En bout de ligne, tout ce qu'il voulait, c'était que le peuple apathique que nous sommes réagisse d'une quelconque façon, et ça fonctionnait, on parlait de lui. On va encore entendre parler de lui pendant un moment maintenant, mais la différence, c'est qu'il s'en fout.

J'aurai au moins eu la chance de le voir avant sa mort, et de pas apprendre la nouvelle en écoutant RDI ce matin. J'ai quitté le travail plus tôt hier pour aller le voir à l'hôpital. Il est mort une heure et demie après que je sois partie. Sa femme et ses trois enfants étaient présents.



C'est une de mes photos préférées de lui. Y avait bien juste lui pour faire ce genre d'acrobaties avec des enfants. Je suis la petite fille à droite...

Pauvre Pierre. Au moins, maintenant, tu ne souffres plus.

lundi 21 septembre 2009

Ahem, on reprend ça depuis le début.

Bon... je me suis rendu compte cet après-midi que j'avais oublié un truc très important dans mon model pack... les lapins. Tsé, qui sont l'essence même du film? Je m'en suis aperçue une fois mon model pack tout imprimé, tout relié, tout beau; je travaillais sur les thumbnails de mon storyboard quand soudainement j'ai allumé que j'avais même pas designé mes lapins encore!

Je me suis maudite pendant un moment, puis je les ai faits, voilà tout.



Demain, je dois donc retourner à l'imprimerie (et me retaper l'air bête derrière le comptoir) pour rectifier le tout. Ensuite je pourrai passer à la prochaine étape... rogntudjûûû.

dimanche 20 septembre 2009

Je fais déjà une overdose de flocons de neige, ça part mal.

Bon, allez, le tout en rafale.



















JE PEUX MAINTENANT ALLER ME COUCHER. Je m'étais donné jeudi dernier comme deadline pour finir mon model pack (mon dieu, mon français m'échappe), ce qui veut dire que je suis seulement trois jours en retard, c'est pas trop mal. Je cours à l'imprimerie demain pour tout finaliser ça et avoir un superbe model pack à remettre en mains propres!

Voyons voir maintenant si j'arrive à finir mon storyboard pour jeudi qui s'en vient... je doute fort...

Je vous jure que je vais pas faire un post pour chaque page.


Le model pack achève. Je pars travailler aujourd'hui encore, mais je devrais finir toute la mise en page ce soir, si je suis sage et si je termine mon devoir d'espagnol assez vite...

L'étape des expressions faciales est toujours tellement plus l'fun et lousse que les rotations... j'suis pas entièrement satisfaite, mais y en a une couple là-dedans qui sont réussies, je crois.

Hier, on a eu droit à quelque chose d'assez inhabituel à la job (je vous gâte, chers fans!). J'étais à la caisse, et mon collègue était à la caisse d'en face en train de remplir un bordereau de dépôt, donc il était concentré. Un bonhomme marchant incroyablement lentement en boitant dépasse toute la file d'attente pour se diriger immédiatement vers la sortie. Je l'observe attentivement, il se tenait d'une drôle de façon, de sorte que je voyais pas ce qu'il faisait de ses mains, et il m'a lancé un regard tellement louche que c'est clair qu'il avait dû voler quelque chose, mais j'osais pas l'apostropher avant d'en être sûre... et puis il marchait tellement pas vite et c'était tellement pas subtil que j'étais plutôt incrédule. Quand il a finalement passé la porte du portique et qu'il a dû tourner, j'ai vu très clairement qu'il avait mis deux bouteilles dans son chandail---c'est dur à illustrer de même par écrit, mais c'était vraiment trop évident, c'en était ridicule! Je dis alors, un peu surprise, "Euh, le bonhomme a volé de quoi, là!" Mon collègue a lâché ce qu'il était en train de faire pour aller rattraper le voleur qui était super slow-mo de toute façon... La file d'attente à ma caisse était prise d'un fou rire général tellement la situation était cocasse: un voleur lent qui boite et qui cache deux bouteilles de Tia Maria sous son T-shirt bleu poudre, c'est pas ce qu'il y a de plus efficace. Normalement, ils se pressent un peu plus, les voleurs...

On a même lu sur ses lèvres, à travers la vitrine, une fois qu'il a rendu ses deux bouteilles à mon collègue: "Tabarnak!"

samedi 19 septembre 2009

Je vais spammer votre boîte aux lettres!

Je suis dans un rush de mise en page, alors voilà un morceau de plus.



C'est drôle, parce que de même, elle a l'air tout stiff, je suis pas encore habituée à la dessiner, mais au moment où je vous parle, j'ai déjà terminé les poses d'attitude et tout, et elle est beaucoup plus l'fun à regarder... ça me prend toujours une certaine adaptation avant de comprendre comment mon personnage bouge. Le meilleur exemple de ça, c'était Lucien; si vous regardez sa rotation, sa tête est immense, et une fois aux poses d'attitude, elle a considérablement désenflé. C'est comme si j'avais compris que pour être mobile, il fallait absolument qu'il ait une plus petite tête... anyway.

Oh, et j'avais oublié d'en parler ici, mais la très charmante Louise Bagnall, animatrice de formation irlandaise qui fait des toutous dans ses temps libres, m'a envoyé un toutou de Marion absolument merveilleux.



Je savais pas trop quoi répondre quand elle m'a dit, juste comme ça, qu'elle aimait beaucoup mon personnage et qu'elle allait en faire une poupée... J'en suis extrêmement honorée et gênée même, parce que j'ai rien à lui offrir en échange.

Vous pouvez (vous devriez, plutôt) aller jeter un coup d'oeil à son blogue d'illustration, mais oubliez pas de passer aussi par son blogue d'artisanat, elle est vraiment bourrée de talent et je me fatigue jamais de fouiner dans ses trucs.

vendredi 18 septembre 2009

Je fais seulement ça pour mes fans, je vous jure.

Deux posts dans une même journée? Mais si.



Alors voilà, c'est Marion, le personnage principal de mon film. J'ai jamais été bonne pour faire les constructions des personnages, c'est d'une minutie absolument maniaque (et encore, je fais pus jamais la vue du dessus, ceux qui ont fait le DEC en dessin animé du cégep du Vieux-Montréal comprendront de quoi je parle), et comme je suis pas évaluée aussi sévèrement qu'au cégep, je me force pas mal moins. Je fais surtout mon model pack pour moi, en fait. Ça me permet de me familiariser avec mon personnage, d'apprendre (ou de désapprendre, vous allez voir qu'elle change une fois aux poses d'attitude) comment le dessiner et tout. Je les mets juste au propre par souci professionnel... et parce que j'suis un peu cinglée, aussi.

J'ai mis les originaux de ces dessins-là sur le babillard à ma place, au studio, et je me suis fait demander par au moins trois personnes différentes quel logiciel j'avais utilisé pour les faire. Ça s'appelle un crayon à mine?

Aujourd'hui, à la job (eh oui, deux histoires toutes fraîches pour vous), j'étais assise à l'entrée à la dégustation quand je vois entrer un très jeune couple qui se dirige immédiatement vers les spiritueux. Je vois clairement la fille sortir de l'argent de sa poche pour le refiler au gars. Quelques minutes passent, puis je vois que la fille est sortie et attend dehors pendant que le gars passe à la caisse de ma collègue. J'avertis alors la caissière (sans bouger de ma place, donc j'ai dû parler un peu fort, woups) que la fille qui est sortie a cotisé, donc qu'elle doit montrer ses cartes aussi. Évidemment qu'elle avait pas l'âge, donc le gars a dû sortir bredouille, en me regardant avec des gros yeux et en disant un merveilleux "M'as me souvenir de toé." Wow, des menaces astheure.

Plus tard, j'ai carté deux gars, et il m'est arrivé quelque chose de nouveau: un des deux gars m'a montré sa carte alors qu'il était encore mineur, quoique sa fête de dix-huit ans était dans six jours. Ça m'était jamais arrivé avant qu'un mineur me sorte sa carte, d'habitude ça vaut pas la peine, à quoi bon prouver que tu t'es essayé... Je suppose que j'aurais pu regarder vite, ou même lui laisser l'alcool puisqu'il avait dix-huit ans dans moins d'une semaine, mais bon, pas d'exceptions, hein. J'ai vraiment été prise au dépourvu quand j'ai vu sa date de naissance, j'ai dû faire une drôle de face d'incompréhension. "...Hein? Mais euh... t'as dix-sept ans...?" Ils étaient tellement gentils les deux en plus, ils ont proposé d'aller replacer l'alcool sur les tablettes et tout. C'est rare.

Ça donne envie d'être déjà l'hiver.

Je prends une petite pause de devoirs pour vous montrer où j'en suis... je suis présentement dans la mise en page de mon model pack, c'est-à-dire le recueil de modèles de mon prochain (et dernier) film étudiant qui a l'air de vouloir s'intituler Flocons et carottes pour le moment. J'ai bossé comme une folle sur le graphisme et ça paraît même pas que j'ai fucking tout retracé les lettres pour qu'elles paraissent écrites à la main... beuh...

Voici donc la couverture dudit model pack.



Qu'est-ce que vous en dites? J'aime vraiment beaucoup travailler sur le packaging d'un film, c'est un truc super important que bien des gens autour de moi négligent, et ça me dépasse complètement parce que de un, c'est l'fun, et de deux, c'est ce qui vend ton film aux spectateurs qui l'ont pas vu encore, tsé.

J'avais oublié de raconter une (magnifique) anecdote de SAQ à mon dernier post... Ces derniers temps, ils ont décidé de faire toute une campagne de publicité en utilisant les damnées pastilles de goût. Vous savez, là: des ronds de couleurs qui démontrent si le vin est corsé ou léger ou sucré ou whatever... Je dois admettre qu'au début je trouvais ça cave, mais maintenant c'est plutôt pratique; si quelqu'un m'apostrophe pour me demander si tel ou tel vin que j'ai jamais vu de ma vie serait bon avec du poulet, j'ai juste à spotter sa pastille et je saurai au moins quoi répondre rapidement. Mais non, c'est pas de la triche!

Mais, voyez-vous, la campagne de publicité en question consiste à décorer le magasin aux couleurs des pastilles et à munir les employés de merveilleux T-shirts gris foncé décorés d'une pastille grosse comme ma face au centre. Je suis rentrée travailler vendredi passé, et mon patron m'a tendu un chandail sans que j'aie pu choisir moi-même, et j'ai porté toute la journée un chandail qui disait gentiment: "Je suis fruité et généreux."

J'ai pas réalisé tout de suite à quel point j'étais ridicule, probablement parce que je trouvais ça drôle que mon collègue très grand et bâti porte "Je suis délicat et léger". Une cliente m'a dit un moment donné: "...T'es pas gênée de porter ça, mon dieu?" Et c'est comme si elle avait déclenché de quoi, parce qu'un paquet de vieux cochons m'ont parlé de ma poitrine généreuse ensuite.

Une fois arrivée chez nous, j'ai vu sur Facebook que plein de mes collègues des autres succursales avaient des histoires croquantes à raconter. Une de mes amies s'est fait dire "Liche-moi la pastille." Charmant!

J'ai pus jamais remis le T-shirt.

vendredi 11 septembre 2009

Sont pas ben bonnes, finalement.

Je suis allée chez Cab hier pour finir un contrat d'illustration, mais j'ai fini plus tôt que prévu, donc j'ai gardé Photoshop ouvert et j'ai gribouillé une face. On était dans un gros trip nostalgique des années 1990, donc ma face est devenue une face de gars un peu grunge, pour finir en fanart officiel d'un des personnages de Cab, maintenant prénommé Samuel mais qui répondait au nom de Slush dans le temps.



C'est rien de spécial, mais j'me suis bien amusée. C'est maintenant que je me rends compte que mon ordi est mourant, parce que sa tablette graphique (qui est en fait mon ancienne Wacom qui doit avoir six ans, ma foi) allait douze fois mieux que la mienne, qui est fancy et toute neuve. Je veux un laptop...

Bon, alors, comme promis hier, voici un ramassis de quelques histoires de SAQ récentes, pour mes fans invétérés... en commençant par une petite bénigne.

Un jeune passe à ma caisse avec un mickey de Smirnoff à 11,95$. Il a ses cartes, il paye, merci, bonne journée, je le vois partir en vélo. Il revient environ une heure plus tard avec sa bouteille toujours pas ouverte, il veut l'échanger contre un vingt-six onces de Absolut à 22,95$.

(Rendu là, c'est clair qu'il achète pour quelqu'un de mineur qui sait ce qu'il veut, ça prend pas la tête à Papineau pour le deviner, mais je peux rien y faire.)

Mais, oh malheur! Même en échangeant la petite bouteille, il lui manque un gros 3$. Il me dompe tout son argent comptant et me dit d'attendre, je le vois renfourcher son vélo et partir en vitesse.

Il revient quasiment une heure plus tard, et reprend finalement la petite bouteille de Smirnoff à 11,95$. J'étais morte de rire.

La semaine dernière, un vieux bonhomme particulièrement odorant se baladait dans le magasin en se parlant tout seul. Il était d'un charme fou, surtout avec la morve en croûte qui ornait le devant de son polo indigo, très chic, merci à ma collègue de me l'avoir signalée, berk. Ce qu'il disait, par contre, c'était mourant, j'aurais voulu le suivre partout dans le magasin pour prendre en note chaque phrase, mais vous allez devoir vous contenter de ce qu'il a dit quand il était devant la section des petits formats.

Il regarde les bouteilles de Sambucca. "Oooh, quessé? Sambocca? Samboooocca? Quessé ça? Non, c'pas ça que j'prends moé." Il baisse la tête et tombe sur les petits Baileys. "Baaaaahley. BAAAAAAHLEY! Ouf, y a pas grand-chose là-dedans, non monsieur!" Il migre vers les demi-bouteilles de vin. "Oh, c'est un p'tit rouge ça? C'est bon pour mononcle. Nanananana."

Tout ça pour dire, il a pas arrêté de marmonner des niaiseries et de répandre son odeur corporelle partout dans le magasin, y a fallu que je me promène avec le p'tit Airwick après pour atténuer le mal de coeur. Il a rien acheté.

Un couple de jeunes se présente à ma caisse, le gars a une magnifique (sic) chemise bleu royal avec un motif des Expos dessus, la grande classe, quoi. Je les carte, la fille a pas ses cartes, ils s'obstinent ("Ben là, c'est pour lui, pas pour moé!" tandis que c'est un soixante onces), ils s'en vont. Plusieurs heures plus tard, alors que je suis en pause (je peux pas croire que j'ai raté ça), le même gars est revenu (avec sa chemise des Expos facile à spotter) avec sa mère. Oui oui, vous avez bien compris. Le gars a ramené sa mère pour qu'elle vienne s'engueuler avec moi, mais finalement elle est tombée sur un autre commis, pis mon collègue d'une rigueur exemplaire n'a pas conclu la vente.

La morale: si l'épaisse était venue sans son fils, elle aurait pu acheter la même bouteille et on y aurait vu que du feu. Ou, tiens, si l'autre était revenu sans son affreuse chemise des Expos, je l'aurais peut-être même pas reconnu, qui sait.

Aujourd'hui, une jeune avec un sac de Hello Kitty se pointe à ma caisse avec deux bouteilles de spiritueux. Je lui demande ses cartes, elle me regarde avec un air exaspéré et me dit: "Oh, s'il-vous-plaît, là." Je réponds, "Pardon?" et elle renchérit super bête: "S'il-vous-plaît, c'est pour mon père."

Hein? Mais où il est ton père alors? Attends là, d'habitude c'est les parents qui viennent acheter de l'alcool pour leurs flots, pas l'inverse. Qu'est-ce qui va justifier ton achat? Ah man, 'scuse, si c'est pour ton père alors, vraiment désolée, tiens, ton alcool.

On me l'avait jamais faite celle-là.

jeudi 10 septembre 2009

Ça y est, c'est le début de la fin.

L'école est commencée! Je sens déjà que je vais bûcher comme une folle, mais comme ils disent, faut ce qu'il faut, hein. Nan, sérieusement, je suis tellement emballée de me replonger dans l'animation que j'étais la première arrivée au studio, mardi, et j'y suis restée toute la journée pour travailler.

En soirée, je suis allée au Drink & Draw (et j'y ai traîné une grosse gang d'animateurs fêlés), et le sujet de la soirée était "le roi des hipsters", donc j'ai pondu ceci.



Il aurait probablement plus l'air hipster s'il avait des jambes, mais en général j'suis assez contente du résultat. Il fitte pas mal avec les filles que j'ai dessinées dernièrement. Je progresse...

J'ai de très belles anecdotes SAQ à partager avec vous, mais là j'ai cours, je vais peut-être vous gâter ce soir, qui sait?

jeudi 3 septembre 2009

J'aimais mieux le temps frais, pas vous?

Je suis allée au Drink & Draw cette semaine, chose que je n'avais pas faite depuis le mois de mai je crois, et j'ai gribouillé ceci:



Absolument rien de spécial. J'me suis fait la remarque récemment que je dessinais pus jamais de gars (ça en devient problématique...), donc j'me suis forcée à en dessiner un sans avoir vraiment d'inspiration, et ça a donné ça. Mes expérimentations faciales marchent sur des personnages féminins, mais faut que je travaille pour masculiniser ça... maudit...

À part ça sinon, je travaille mon dernier jeudi à la SAQ à soir! Après, je retombe temps partiel pour l'école, et peut-être même pour la vie, qui sait! Parce que si tout va bien, quand je finis l'école, je me place les pieds en animation et je délaisse tranquillement ma jobine d'étudiante. Wouah, ça serait tellement génial.