mardi 23 septembre 2008

Me semble que je mangerais des fèves, au lieu de me les mettre sur la cheville.

J'ai des devoirs à faire mais je procrastine: voilà donc mon tout dernier court-métrage, Посылка (Le Paquet), que j'ai mis sur YouTube y a pas longtemps, pour ceux qui l'ont pas vu encore.



Il s'est baladé pas mal cet été. C'est mon premier film qui a traversé l'océan (il a été présenté en Inde), et tandis que Lucien, Superstar a fait qu'une seule présentation hors Canada (ça sera bientôt deux, il va jouer en France), Посылка a plus souvent été présenté aux États-Unis qu'ailleurs. Si je me souviens bien, il a joué au Nouveau-Mexique, en Californie, à Washington DC et dans l'état de Washington, au Rhode Island et au Missouri, en plus d'avoir été présenté à Montréal, Ottawa et Toronto la semaine prochaine. J'suis contente d'être capable de présenter mes trucs dans des festivals... j'ai quand même envoyé plus de trente copies de mon film partout dans le monde, et c'est ce que j'en ai récolté. Ça finit par coûter cher.

J'me fais souvent demander:
- Pis, combien ça te paye, avoir ton film présenté à tel ou tel festival?
- Ça me rapporte rien, sauf si je gagne miraculeusement un prix. En fait, c'est moi qui dois payer des frais d'administration.
- Beuh?! Ça vaut pas la peine alors!

Le monde en général comprend pas pourquoi je débourse autant d'argent (j'ai dû approcher les 300$ avec Посылка) pour envoyer mes films autour du globe. Faut bien se faire un nom. Si j'ai vraiment l'intention de continuer de faire des films d'animation, j'suis mieux de me faire voir tout de suite. J'ai quand même réussi à me faufiler dans quelques festivals plutôt prestigieux (entre autres, le RIIFF, qui qualifie ses gagnants pour une nomination aux Oscars--j'ai rien gagné, mais j'aurais pu, non?). C'est à force de le faire que j'vais finir par gagner des prix. J'peux continuer de rêver...

Sibole, j'suis mieux d'aller faire mes devoirs pour vrai, là.

lundi 22 septembre 2008

Comment passer le temps en attendant sa pizza.

J'ai fini ça au lieu de faire des devoirs. Au moins, être éclopée et clouée à une chaise de bureau, ça me force à être productive. (Pas vraiment.)


J'ai trouvé comment garder ça minimaliste: kin toé, pas d'ombres! Même pas de couleur de peau! Ça fonctionne assez bien, selon moi. J'suis satisfaite, bref.

Ma pizza prend du temps à arriver. Ben quoi, vous pensiez que j'allais me faire à souper avec un pied défectueux? Ben non!

La douleur, c'est mon karma.

Je blogue pas assez souvent, non? J'pense que ça va être réglé temporairement, parce que j'ai eu la chance (sic) de me fouler la cheville gauche pendant mon court séjour à Ottawa pour le Festival International de l'Animation. Résultat, j'ai le pied tout enflé et c'est juste une question de temps avant qu'il vire chamoiré mauve-bleu-vert-jaune. J'irai pas à l'école avant mercredi.

Voici donc la (les?) toile que j'ai faite dont j'avais parlé il y a quelques posts. J'en ai pris une affreuse photo.



Bon, côté couleurs, c'est pas très représentatif--j'vous assure que c'est plus beau en personne. L'affaire, c'est que j'suis pas particulièrement bonne avec la peinture, donc pour m'assurer de faire de quoi de regardable, je garde ça super simple. J'dois admettre m'être légèrement inspirée de Matte Stephens pour le look général...

Pour continuer dans la thématique "hors comfort zone", voilà donc mon premier Munny, fait chez Cab avec ses crayons feutres.



Pour ceux qui le savent pas, un Munny c'est une figurine en vinyle vierge, qu'on peut barbouiller comme on le sent. En fait, le mien, c'est un mini-Munny: c'est plus petit de moitié (les Munnies originaux sont gigantesques), et c'est également à moitié moins cher... j'ai dégotté ça pour douze piasses chez Urban Outfitters.

Cela dit, mon Munny ci-haut (dénommé Pete Moss, comme de l'engrais, puisqu'il a de la pelouse partout) a été colorié avec des marqueurs Tria et Promarker, et c'était pas super génial. Ça tient pas vraiment, même s'il est écrit qu'on peut utiliser du feutre sur la boîte du jouet. On peut pas faire plus qu'une couche sans que ça s'estompe non plus, donc on voit tous les coups de crayon... j'ai essayé de me servir de ça comme motif de poils, mais c'est plus ou moins convaincant. Mais, bref, il est pas si mal pour un premier essai. Je ferai mieux la prochaine fois! J'en ai un autre tout neuf qui m'attend.

lundi 8 septembre 2008

Je veux un vin qui se boit avec de l'agneau et du poulet, s'il-vous-plaît.

Il est tard et j'suis fatiguée, alors j'vais couper ça court: voici donc mon premier devoir de la session.



C'est pour mon cours de dessin (un cours complémentaire). Il fallait se faire une carte d'identité comme les gens se gossaient dans les années soixante, pour échanger leurs fréquences de radio CB (vous pouvez en voir une tonne ici, mais attention, le site est abominable). C'est drôle, parce que sur leurs cartes, ils s'inventaient un nom catchy pour que les gens aient envie de les contacter, genre "The Widowmaker" ou "Base Gestapo". Que de tentations.

Dans le fond, c'est comme les noms qu'on se trouvait dans les vieilles chatrooms, il y a dix ans. Au lieu d'écrire "Bunny Lover", j'aurais bien pu écrire "Sexybunny23".

La vieille folle est revenue à la SAQ ce soir, tsé, la madame qui reste pendant une heure de temps? Elle en a jasé une shot. Un moment donné, elle était tellement en train de me faire la conversation qu'un de mes collègues est allé se cacher dans le backstore pour prendre le téléphone et appeler en avant du magasin, pour que je puisse me sauver d'elle en lui répondant. Ça a pas marché, elle a continué de me parler même si je l'écoutais plus, et quand l'autre est sorti du backstore, elle lui jasait par-dessus les étalages d'un bout à l'autre du magasin. Après quasiment une heure, elle est finalement partie, mais elle s'est parkée de l'autre bord de la rue et elle a fait des exercices (sans rire!) pendant deux heures, avant de s'endormir sur le trottoir. N'importe quoi. On a beaucoup ri.

Phrase mémorable de la soirée: "Le gars qui m'a suggéré ce vin-là, il était pas blanc, tsé... il avait le teint tanné." Je regrette vraiment de pas lui avoir dit en retour que moi aussi, j'étais tannée.

Je devrais travailler pour Entendu à Montréal à temps plein.

vendredi 5 septembre 2008

Vous voulez de la mayonnaise avec vos frites?

Raaaaah. J'suis crevée. J'ai passé à travers ma première semaine d'école sans trop de problèmes (sauf le cours d'aujourd'hui, qui semble être constitué que de masturbation intellectuelle... j'vais lui donner le bénéfice du doute). J'ai pas eu le temps de dessiner. J'étais encore sur l'horaire d'été à la SAQ, donc c'était le bordel, j'ai trop travaillé entre mes heures de cours. Dégueu.

J'ai quand même réussi à finir ce dessin-là entretemps, chez mon chic ami Joel, en compagnie des très charmantes Paule et Cab. J'avais juste envie de dessiner une face et des mains (comme quoi on a pas toujours besoin d'avoir une idée profonde derrière un dessin...).



C'est délibérément pas fini. Pour faire changement, j'ai décidé qu'elle aurait pas de totons. Bon.

Je sais pas trop où je veux m'en aller avec ça. J'aime beaucoup le dessin et je veux le mettre en couleurs, mais j'peux pas logiquement faire de fond à ça, donc... je sais pas quoi en faire! Et si je me grouille pas les fesses, j'vais rater ma chance parce que les devoirs vont commencer (c'est déjà commencé) et je pourrai pas la colorier avant le mois de juin.

Sur ce, dodo. J'aurai peut-être de quoi de plus rigolo à dire demain.