vendredi 29 août 2008

Faudrait bien que j'arrose les plantes.

Si j'étais fine, je mettrais ce blogue à jour plus souvent, mais bon, que voulez-vous, j'suis une femme occupée.

En fait, pas vraiment, mais ça viendra.

J'ai recommencé à travailler hier, après deux semaines et demie passées sur la CSST. Ça m'a fait du bien. Ça fait un peu drôle de retourner à la job après si longtemps, j'avais jamais eu de "vacances payées" avant, c'est l'fun de rien foutre et d'avoir de l'argent quand même, haha. Je travaillerai pas trop longtemps par contre; l'école recommence mardi prochain (mercredi pour moi), donc mes disponibilités à la SAQ vont grandement diminuer. Yé!

En plus, ça fait une semaine que je vis chez mes parents pour m'occuper de ma petite lapine de trois ans et trois quarts, Popsicle, qu'on appelle tous Popo (ou Po, quand elle écoute pas), parce que mes parents et ma soeur sont dans le sud des États-Unis en ce moment. Je l'aurais bien amenée chez nous, mais premièrement, j'ai un chat hostile (j'pense qu'il aurait plus peur qu'elle, dans le fond), et deuxièmement, les lapins aiment pas qu'on les change de territoire, ça les rend nerveux. Et Popo n'est plus exactement jeune. Donc j'aime mieux me déplacer moi. Je revis depuis une belle grande histoire d'amour avec ma lapine folle.

J'ai quand même été productive un peu, j'ai fait des toiles, mais j'ai pas d'appareil photo à ma portée, donc je ferai ça plus tard. En attendant, voici une bande dessinée que j'ai faite il y a quelques mois (sur un brainstorm d'idées absurdes de mon ami Francis).



J'avais fait ça pour un recueil de BD intitulé Moustache Molle, mais le projet est mort-né quelques semaines après que j'aie soumis ceci. Ça fait deux fois qu'on me propose de publier, et ça fait deux fois que ça floppe, et les deux fois j'avais travaillé comme une folle pour rien. Je me console en me disant que ça fait joli dans un portfolio.

Cherchez pas de sens caché, y en a pas, c'est du gros n'importe quoi comme on aime!

samedi 16 août 2008

Ça m'a donné faim. Pas vous?

J'ai fini mon dessin!



J'ai opté pour la toujours pratique ombre dégradée sur fond blanc. C'est paresseux mais ça paraît bien, hahaha. J'aime bien le résultat; je dessine vraiment pas souvent ces temps-ci, mais en général je me force assez pour aimer ce que je fais à chaque fois. J'suis particulièrement fière de l'anatomie cette fois-ci. C'est pas parfait, mais elle est moins disproportionnée qu'à mon habitude. Les poses assises sont tellement difficiles à faire, tu finis toujours par réaliser que les jambes sont trop longues ou trop courtes une fois que t'as travaillé comme un mongol dessus et que ta feuille est toute maganée. Pis après avoir roché dessus de même, ça te tente plus ou moins de recommencer.

Pour faire suite à ma chronique (sic) sur l'animation à faire découvrir (...), voici quelque chose de bien différent, Food Fight, qui fait référence aux guerres depuis la Deuxième guerre mondiale. Pouvez-vous reconnaître toutes les nations? Huhuhu.



Le gars derrière ce petit chef-d'oeuvre politique se nomme Stefan Nadelman (j'ai pas trouvé son site personnel, on dirait bien qu'il en a pas) et il sait se servir d'After Effects en tabarnouche. En gros, il a pris des photos de bouffe, les a décortiquées dans le logiciel et a fait ce que vous voyez ci-haut. Un maudit malade. J'aime pas l'animation After Effects d'habitude, mais là j'dois reconnaître que c'est extrêmement bien fait. Il a beaucoup de patience, ça c'est sûr. Moi, j'me serais tannée d'être devant l'ordi tout le temps de même...

jeudi 14 août 2008

L'écureuil m'a dit de le faire.

Un petit post rapide, juste pour dire.



Voici où j'en suis avec mon dessin... c'est pas fini encore, mais ça achève. J'ai gardé ça vraiment simple, pour faire changement (parce qu'on sait que j'ai le don de me compliquer la vie), et j'vais sans doute jouer avec les couleurs un peu parce que je les trouve un peu drabes. On verra.

mercredi 13 août 2008

Et voici un melting pot pour faire plaisir aux fans.

Alors, où en étais-je? Reprenons-nous en mains!

Pour justifier mon absence du travail, j'ai dû aller passer une superbe matinée à la clinique médicale Joliette, coin Ontario et Bourbonnière, où j'ai eu la chance de côtoyer la crème de la crème de Hochelaga-Maisonneuve. L'attente a duré trois heures, je voulais mourir. En plus, j'ai oublié mon iPod chez mon pote Joel hier, donc je pouvais même pas y remédier. C'était insoutenable.

Premièrement, y avait une p'tite vieille et sa fille (de soixante ans, genre) qui ont entrepris de faire la conversation avec une autre bonne femme disproportionnée assise en face d'elles. La fille disait pas grand-chose, la p'tite vieille avait la parlotte facile, mais maudit que l'autre bonne femme était épaisse. On a tous un peu cette manie de s'adresser aux personnes âgées comme si elles étaient des bébés (je sais pas comment ça se fait, d'ailleurs, qu'on réagit comme ça; c'est pas parce qu'ils entendent moins bien qu'ils en deviennent arriérés), mais là c'était franchement exagéré. La p'tite vieille pouvait dire n'importe quelle connerie du monde, et l'autre réagissait comme si c'était fantastique.
- J'ai eu douze enfants, moé, madame.
- Ahhhh ouiiiiiin!
- Ben treize, dans le fond, mais y en a un qui est mort à la naissance.
- Ahhhh ouiiiiiin...
- Mais tsé, c'est moins pire quand ils meurent à la naissance... on s'y attache moins.
- Ahhhh, ouiiiiiin.
Ou encore:
- J'ai quatre-vingt-sept ans, moé, madame!
- Ahhhh ouiiiiiin?! Quatre-vingt-sept?! INCROYABLE!
- Oué, quatre-vingt-sept. M'as avoir quatre-vingt-huit en février.
- INCROYABLE! Vous êtes encore toute belle! (Ça, c'était discutable...)
- Oué, moé j'étais belle, dans le temps. Je travaille depuis l'âge de treize ans, moé, madame!
- Ahhhh ouiiiiiin!
- Oué! J'faisais trois piasses par mois.
- INCROYABLE!
- Oué mais, avec trois piasses tu pouvais faire pas mal d'affaires. Un paquet d'cigarettes, dans le temps, ça revenait à 35 cennes.
- INCROYABLE!

Pis un peu plus tard, j'ai eu droit à une belle p'tite famille qui est venue s'installer juste à côté de moi. Les deux p'tits morveux arrêtaient pas de gueuler et de se taper dessus et la mère avait autant d'autorité qu'un chou de Bruxelles. Un moment donné, le père appelle.
- Michaël, tu veux-tu parler à papa?
- Oui! (Il jase au téléphone pendant deux ou trois minutes puis le passe à sa soeur. La fille répond:)
- Allô? C'est qui? Papa ou grand-papa? C'est qui?
Là, le p'tit gars essaie de reprendre le téléphone en gueulant: "J'veux savoir à qui elle parle! J'veux savoir c'est qui au téléphone!" pendant que la mère s'évertue à lui expliquer qu'il venait à peine de lui parler... ou encore, une belle question de la fille à sa mère:
- Maman, un maringouin c'est tu la même chose qu'un moustique?
- Je sais pas chérie, faudra qu'on checke dans le dictionnaire.

INCROYABLE!

Comme je disais plus haut, j'suis allée passer une bonne partie de la journée d'hier chez Joel, avec Paule et Cab, et on a tous dessiné, ça a fait du bien. Voici ce que j'ai pondu:



Comme d'habitude, quand je réfléchis pas trop, je dessine une fille à moitié nue. C'est tout moi, ça. J'suis contente du résultat, j'vais me mettre à la couleur une fois que j'aurai fini d'écrire ceci. J'ai aucune idée quoi faire avec, par contre.

Avant le hold-up, je m'étais mis dans la tête que je mettrais ici des animations que j'aime, pour les faire découvrir au monde. Alors voici, pour inaugurer, une animation Flash que j'avais trouvée au cégep:



Ce petit bijou a été réalisé et animé par Bernard Derriman (j'viens de tomber sur son (plus que décevant) site qui n'a pas été mis à jour depuis 2006), sur une chanson de TISM s'intitulant Everyone Else Has Had More Sex Than Me. C'est un magnifique exemple des capacités du logiciel ex-Macromedia Adobe Flash; majoritairement du frame par frame, mais y a de l'interpolation superbement utilisée aussi, comme quoi y a moyen de s'en servir comme du monde. Malheureusement, Derriman a pas l'air d'avoir fait quoi que ce soit d'autre qui vaille la peine d'être mentionné, du moins après avoir fait le tour de son site et de son compte YouTube. Dommage.

lundi 11 août 2008

Désolée si c'est moins drôle qu'à mon habitude.

Bon, j'ai attendu plus qu'une journée, mais me voilà donc.

C'est vraiment bizarre comme feeling. Plus tôt dans la semaine, je m'étais demandée comment je réagirais si y avait un hold-up. J'vous le dis tout de suite, y a aucun moyen de savoir. Tu réfléchis pus, ton corps bouge tout seul, et après ta mémoire te fait défaut.

Il était 8h30PM, une demie-heure avant la fermeture, et je travaillais à la SAQ du centre d'achats Maisonneuve, à côté du Canadian Tire. La journée avait été vraiment plate, y avait pas eu un maudit chat. J'étais seule à la caisse, les deux autres employés étaient dans le fond du magasin avec les quelques rares clients. Je barbouillais sur un bout de papier pour passer le temps.

J'entends la porte qui ouvre, donc je me retourne pour voir qui c'est (réflexe pour spotter le monde louche à l'entrée), et là deux grands gars entrent en me regardant. Ils portaient des cagoules blanches qui avaient l'air d'être gossées maison dans des vieilles tuques. Là, j'me rappelle m'être dit, "Bon, kessé ça les deux clowns?" Pendant de longues secondes, j'ai cru que c'était une mauvaise joke. Ils sont venus en courant vers la caisse; le plus grand des deux vient derrière moi et il me dit "On te fera pas mal, ouvre ta caisse, donne-nous le cash." L'autre gros est resté derrière le comptoir pour bloquer l'accès aux clients. Il avait un fusil.

J'ai failli dire "Tu m'niaises?" mais mon premier réflexe a été de me diriger vers la caisse la plus proche de la sortie pour l'ouvrir. À retardement, j'me rends compte qu'elle est déjà vide. J'ouvre donc la mienne, et c'est quand je l'ai vu piger dedans que j'ai réalisé que non, en effet, c'était pas une joke. Y avait une troisième caisse pleine de cash à l'autre bout, et je lui aurais ouverte s'il me l'avait demandé, mais il a rien dit d'autre.

Le gros a serré son gun dans son chandail (j'ai jamais vu le gun; quand il l'a serré, je pensais qu'il faisait semblant d'en avoir un sous son chandail, avec sa main), et ils sont partis en courant et sont embarqués dans une camionnette. J'ai regardé les employés dans le fond, qui avaient rien vu du tout, et j'ai dit en haussant les épaules comme si c'était bénin, "Caaaaaarl, j'viens d'me faire hold-upper..." Là, y a un client (le seul qui a vu le gun) qui m'a dit de prendre la plaque de la camionnette qui venait de démarrer, ce que j'ai fait. Mais à partir de ce moment-là, si on me disait pas quoi faire, je faisais rien. C'est comme si mon cerveau avait arrêté de fonctionner et que mon corps restait miraculeusement debout.

Les autres ont fermé le magasin, ils m'ont dit d'aller m'asseoir (je leur ai répondu: "Ah oui, c'est une bonne idée..."). J'suis allée m'asseoir dans le bureau, dans le fond, tuseule, et j'ai attendu en regardant dans le vide. Mes jambes étaient toutes molles et mes mains tremblaient. On a appelé la police, j'ai dû faire une déposition, décrire la scène, on a regardé les vidéos (et oui, le gars avait bel et bien un fusil), et à environ 10hPM, les policiers m'ont donné un lift jusque chez nous.

J'ai vraiment décrit la scène tout croche. J'aurais cru mieux m'en rappeler. J'ai dit qu'ils étaient entrés par la sortie, alors qu'ils étaient entrés par l'entrée; j'ai dit qu'ils avaient pas de gants alors qu'ils en avaient; j'ai cru que leurs cagoules dévoilaient leurs bouches, mais non. Après un bout, j'ai dit aux policiers, "Je sais pus. Je raconte n'importe quoi." Apparemment que j'ai été très calme et très bonne pour décrire, mais moi j'en avais pas tellement l'impression.

Aujourd'hui, quand j'y pense, j'ai des palpitations, je stresse et j'ai même envie de pleurer juste à l'idée de remettre les pieds là. C'est vraiment étrange. Pourtant, j'ai été chanceuse dans ma malchance; j'ai pas vu l'arme, ils m'ont pas gueulé après ou touchée, et ils étaient relativement calmes. Ça aurait pu être bien pire. Ça empêche pas le fait que ça m'a pris tout mon p'tit change pour appeler à matin et leur dire que je veux pas rentrer travailler demain.

vendredi 8 août 2008

Disons que j'avais pas prévu ça.

Toute la journée, je me suis fait une liste de trucs à raconter sur ce blogue, mais vingt minutes avant la fermeture du magasin, tantôt, j'ai eu le plaisir de me faire hold-upper. J'vais commencer par dormir là-dessus, histoire de m'en remettre, et demain j'vous fais un compte-rendu, sans faute. Quelle histoire.

lundi 4 août 2008

C'est même pas de ça que je voulais parler au début.

Comme chaque année, quand il reste juste un mois avant que l'école recommence, j'en deviens tellement impatiente que je vais m'acheter mes fournitures scolaires. J'ai toujours aimé ça, aller choisir les bonnes couleurs de duo-tangs, renouveler mon stock de crayons et, s'il y a lieu, acheter un nouveau sac à dos. Mais rendu au cégep et à l'université, les professeurs ne fournissent plus une p'tite liste avec le nombre exact de stylos bleus et rouges à avoir, et instantanément, le magasinage de rentrée devient plate. Tes parents n'y vont plus avec toi, les cahiers d'adulte n'ont plus de dessins et les coffres à crayons sont laids. Ça m'arrive souvent de faire plusieurs places pour trouver le plus bel agenda tellement j'suis maniaque de fournitures scolaires hot.

Aujourd'hui, j'suis allée magasiner directement au magasin de mon université (qui est malheureusement pas une coop, faque tout le monde paye le plein prix). Il fallait que je m'achète un sac à dos parce que mon ancien, qui date de mon secondaire, est finalement en train de rendre l'âme. J'me suis pogné un gros sac Swiss Gear avec un million de poches (y en a même une pour un laptop, même si j'ai pas de laptop), avec "Université Concordia" brodé dessus, ça revenait moins cher. Je porte maintenant le logo de mon université sur mon sac à dos et celui de mon cégep sur mon portfolio... ça porte à confusion.

J'ai dû me retenir pour pas acheter de cahiers de notes, mais j'me suis quand même pris un bel agenda turquoise. La beauté de mon agenda est l'entière responsable de l'utilisation que j'en fais, j'me suis testée. Il y a deux ans, j'avais un agenda cool, et j'm'en suis servi toute l'année, j'ai barbouillé dedans et je l'ai traîné partout. L'année passée, j'en ai acheté un cheap et laitte, et en octobre j'avais déjà arrêté de m'en servir. J'vous jure.

Puisque mon école est au coeur de Montréal (métro Guy-Concordia, vous en conviendrez), j'ai décidé de marcher sur Sainte-Catherine un peu et de m'arrêter chez Urban Outfitters pour voir le linge. J'suis allée me perdre dans la section appartement et j'ai fait de bien belles découvertes: les imprimés sur toile. Dommage que l'impression en tant que telle soit horrible, parce que sinon, je les aurais achetés.




Ça donne envie de se lancer dans la peinture aussi. J'ai toujours été pourrie en peinture, mais en fouinant dans ces imprimés-là, j'ai de quoi m'inspirer, c'est sûr. Pas besoin de faire de dégradés pour que ce soit joli... et en cherchant les images ci-haut, j'suis tombée sur le nom du gars qui a fait le hibou. Il s'appelle Matte Stephens et c'est mon nouvel idole.






Comment me retenir de le copier, raaaaah?! Ça fait des toiles tellement bidimensionnelles, graphiques et parfaites! Dans le même genre de tons que les murs de mon appartement! C'est cruel, j'voudrais tellement acheter les originaux, mais j'ai pas quatre cents piasses à mettre là-dessus...

Bon... j'vais retourner à mes livres à colorier...