lundi 17 août 2009

Ça doit être la chaleur.

Victoire: je viens tout juste de terminer ma bédé pour MERURE! Après cinq ou six jours passés devant Photoshop à me coucher beaucoup trop tard et à me lever beaucoup trop tôt (healthy lifestyle oblige), je peux enfin passer à autre chose... du genre finir ma soumission de couverture pour le même projet. Ah, on s'en sort pas...

Hier, j'ai eu droit à la journée internationale du client méchant. Y en a pas beaucoup de ce type-là (dieu merci), mais quand y en a, ça te bousille ta journée, et j'ai eu le privilège de m'en taper deux en deux heures, histoire de vraiment me rendre de mauvaise humeur.

La première arrive à ma caisse avec une seule bouteille de vermouth. La transaction se déroule normalement, elle paie comptant, merci, bonne journée. Je m'en vais de ma caisse, elle m'interpelle en criant presque:
- J'ai pas de sac?!
- Ah, vous en vouliez un? Vous pouvez en achet---
- Tu m'as pas proposé de sac! IL FALLAIT QUE TU ME LE PROPOSES!
- Mais je présumais que vous en aviez pas beso---
- Ben là, J'AI MÊME PAS DE SAC POUR ME RENDRE À L'AUTO!
- C'est que vous êtes pas obligée de sortir avec un sac, madame, vous savez---
- C'EST COMBIEN?!
- ... Le moins cher est soixante-quinze sous.
Si elle avait payé sa bouteille par carte de crédit, disons, j'aurais compris qu'elle se fâche pour refaire une transaction pour un sac, mais elle avait aucune raison d'être bête. Elle aurait pu me donner sa piastre, prendre le sac, dire merci, mais non. J'ai sèchement mis sa bouteille dans son esti de sac en me retenant pour pas lui rétorquer: "Voilà, puisque c'est si gentiment demandé." Grosse vache. J'ai ensuite appris qu'elle avait également fait chier le commis qui lui avait montré où se trouvait le vermouth... allez savoir.

Le deuxième, c'était un homme d'un certain âge couvert d'affreux tatouages exhibant fièrement son torse nu dans le magasin. Ça date pas d'hier: y a toujours un p'tit sticker d'un t-shirt dans la porte d'entrée, tout le monde le sait, ça, non? Il arrive à ma caisse, je dis immédiatement:
- La prochaine fois, monsieur, faudra mettre un chandail, s'il-vous-plaît.
- Ben tu sais quoi? J'habite à Saint-Michel, y en aura pas de prochaine fois!
- ...
- Pis donne-moé donc ton chandail, tiens? Enlève-le donc, ton chandail! Moé, j'vais faire exprès de l'enlever la prochaine fois que j'viens!

Non mais va donc chier? C'est quoi le rapport? J'étais trop surprise par la gratuité de ses paroles pour trouver quoi que ce soit à répondre, et il est parti. Le client d'après avait l'air bien exaspéré.

3 commentaires:

Phil a dit...

Pour ton nudiste, tu aurais pu lui proposer d'acheter un sac à 75 cennes pour qu'il s'enroule dedans, non? Juste à découper deux p'tits trous chaque bord, et hop! Tsss, ça pense jamais à rien, ces employés-là... Dire que vous êtes payés avec nos taxes!

;)

Boum a dit...

À la grosseur qu'y avait, ça lui aurait pris deux sacs, au moins, et alors ça aurait été trop cher. :P

GrosseMaladresse a dit...

Ohh la joie de travailler dans le service à la clientèle .... je compatis ...