vendredi 13 juin 2008

C'est l'histoire de Joe Lamarde qui n'aimait pas son nom.

C'est de circonstance: pas plus tard qu'hier, Cab me demandait de l'aider à trouver un prénom pour un de ses personnages. Je me suis lancée dans une grande recherche du nom le plus original et j'suis d'ailleurs tombée sur d'étranges phénomènes (notamment Argitxu, Azkanouche, Chantaloun, Marcienne, Pomme, Ver et Zvarte, pour n'en nommer que quelques-uns), et sur d'autres moins hideux mais non moins exotiques. Ça m'a fait réfléchir aux prénoms que j'oserais donner à mes flots. Si j'ai une fille, je penche pour Alice, Florence, Lorraine, Margot, Marine, Marion, et si c'est un garçon, Arnaud (c'est le seul nom sur lequel j'me suis entendue avec mon chum jusqu'à date). Bon, j'ai peut-être des tendances un peu parisiennes. Ce qui m'amène à mon anecdote du jour.

À la job, tantôt, je passe à ma caisse un jeune papa avec son bébé garçon qu'il asseoit sur mon comptoir. Le bonhomme paie avec sa carte de crédit, donc je lis son nom (il avait un nom des plus ordinaires, genre Sylvain Croteau). Le bébé essaie de ramasser une bouteille, et soudainement le père s'exclame: "Non, touche pas à ça, Clinton!"

Attendez, là. Clinton Croteau?

C't'une farce? La mère était trop pognée sur What Not To Wear ou quoi? Y a du monde qui devraient apprendre que tous les noms anglais (ou autres, dans le fond) ne sonnent pas nécessairement bien en gros français québécois, et surtout pas avec un nom de famille aussi typiquement gras. Ça serait comme s'appeler Britney Tremblay, Jake Lévesque ou Scott Turcotte. Y a ben des limites.

J'ai failli m'appeler Ninon et ma soeur, Bernadette. Mes parents sont des hippies.

J'ai un p'tit parallèle à faire avec mon dernier post, sur le marketing douteux des bars dans Hochelaga-Maisonneuve... un de mes collègues en a trouvé un bon exemple sur les bouteilles nouvellement revampées de Noilly Prat:



Sérieux. Kosséssa? Un attrape-nigauds? Comme ça, ils sont sûrs de garder leur clientèle de p'tits vieux fidèles (y a que les vieux qui boivent ça, anyway), qui voudraient pas que la recette change, mais ils essaient d'attirer des p'tits nouveaux? C'est vraiment n'importe quoi! Comment ont-ils fait pour pas se rendre compte de l'énorme contradiction sur deux lignes de texte? Être l'imprimeur, je rirais en crisse. Comme cliente, je braille un peu.

2 commentaires:

Phil a dit...

Ça doit être Scott Turcotte qui a eu l'idée de cette étiquette. lol!

Boum a dit...

Lui et Jake Lévesque devraient former un nouveau duo humoristique. Que de talent à revendre!