dimanche 8 juin 2008

Sur la rue Sainte-Catherine, j'ai pris un verre de gin...

Ah, l'été, ses canicules, ses orages, sa crème glacée... et, l'aspect que j'aime le plus (sic), les seins dénudés. Ça fait deux journées chaudes qu'on a, et j'ai pas compté le nombre de demi-mamelons que j'ai eu la chance (?) d'apercevoir à ma job, à peine retenus par une robe-soleil portée sans soutien-gorge, ça va de soi. C'est correct, vouloir s'aérer les clavicules, mais de là à s'exhiber le sternum jusqu'au nombril, y a bien des limites. Y en avait d'ailleurs un beau spécimen dans l'autobus, en revenant sur Sainte-Catherine, une grosse cheap d'Hochelaga-Maisonneuve avec trente-deux bourrelets, des tatouages de pattes sur les seins et un flot tout nu et collant dans son carosse. Je les ai eus dans le champ de vision tout le trajet, et j'ai pas arrêté de me demander comment on pouvait laisser enfanter une horreur de même. Y était pas laid, le bébé (du moins, pas encore). Mais avec une mère aussi articulée et bien mise, y s'en sortira pas, le pauvre.

Parlant de seins, j'attendais l'autobus après la job (j'ai dû attendre à peu près vingt-cinq autobus aujourd'hui) et j'ai vu passer tout un phénomène, dont j'ignorais même l'existence vu sa rareté: une p'tite vieille implantée mammairement. Une vraie p'tite vieille, là, d'au moins soixante-quinze ans, la peau trop bronzée et un espace de deux pouces entre les seins, bien remontés et dégagés par un décolleté plongeant. Le pire, c'est qu'elle était habillée en grand-mère pareil, j'aurais vu la mienne porter ce qu'elle avait, le décolleté en moins, c'est sûr--mais ça avait de quoi d'extrêmement dérangeant et fascinant que de voir une grand-mère avec des faux seins. Ils avaient l'air en bon état. C'est à se demander s'ils étaient frais faits, ou bien si c'est juste comme ça que ça vieillit. Peut-être que la gravité a aucune emprise sur le silicone?

Pour joindre à la thématique des chaleurs, j'ai finalement fini par finir mon dessin, et j'ai décidé que ça se passait au Mexique.



C'est loin d'être parfait... l'ombre est probablement très étrange, mais j'aime bien le look général. C'est la première fois que je bâtis un fond sans rien, comme ça, juste avec des photos et du Photoshoppage. C'est pas terrible. Le texte en arrière, c'est "souliers cheap à vendre" passé au Babelfish, ça a l'air que ça se dit "zapatos baratos para la venta" en espagnol. Aucune idée si c'est grammaticalement correct, probablement pas, même, mais ça sonne chaud, c'est l'essentiel. C'est un fond d'écran panoramique, hein; avis aux intéressés.

Ah, Hochelag. Pour conclure ce post en beauté, j'ai cru bon de vous faire part de quelques enseignes de bars suspectes que j'ai aperçues en longeant la rue Sainte-Catherine, notamment le bar Le Bureau, coin Desjardins, illustré d'une jolie chaise à roulettes, d'un tampon buvard et d'un stylo--je sais pas si tous les hommes d'affaires du coin (si affaires il y a) se ramassent là, mais ça doit être joyeux en maudit. Y a aussi le bar Chez Françoise, vers Joliette, où ils semblent bien fiers de faire la propagande de leurs trois principaux atouts: Bière en fût, Karaoké et Guichet automatique. J'sais pas vous, mais le guichet automatique est particulièrement alléchant, surtout que y a une caisse Desjardins de l'autre bord de la rue. Et, finalement, le super pub Chez Robert, où il est stipulé qu'on peut réserver la place pour toutes nos occasions spéciales, Réceptions, soupers et divorces. Sérieux. J'sais pas c'est qui le p'tit casse en charge du marketing, mais j'suis sûre qu'il se trouve ben drôle.

2 commentaires:

Phil a dit...

J'adore tout simplement le "Guichet automatique", quel flair, quel sens du marketing! lol

Boum a dit...

C'est tout réfléchi! En plus, je me suis trompée, j'suis repassée devant cette semaine, et c'est pas 'bière en fût', c'est encore mieux: "Spectacle (sans s, il faut le noter... y en a qu'un!), Karaoké, Guichet automatique". Quel divertissement!