mercredi 24 février 2010

Attention, je viens d'écrire un roman.

C'est miraculeux, je suis rentrée chez moi avant neuf heures aujourd'hui.

J'ai continué à mettre mes films sur mon compte Vimeo, alors voici Le paquet, puisqu'on y va dans l'ordre. Juste pour vous embêter un peu.

La plupart d'entre vous le savez sûrement, mais j'ai jamais raconté ici comment le tournage de ce film s'est mal passé. J'avais réservé le studio pour trois jours consécutifs, donc je me devais de finir en dedans de cette période-là.

Quand je suis arrivée la première journée à 8AM, l'étudiante d'avant avait pas terminé, donc j'ai dû attendre après elle et j'ai perdu trois heures. Ensuite, ça m'a pris sept heures placer tout mon décor et mon éclairage. Quand je suis finalement arrivée pour commencer le tournage, j'ai déplacé le trépied de la caméra, mais elle y était mal vissée (c'est même pas moi qui l'avais vissée en plus), donc elle est tombée et elle s'est brisée. Il était trop tard dans la soirée pour aller en chercher une autre, donc j'ai braillé une shot et j'ai été forcée de retourner chez moi pour la nuit.

Le lendemain matin, je me pointe à l'école à la première heure pour aller reporter la caméra brisée et en prendre une autre, mais j'apprends que y en a pas d'autre. Le logiciel d'animation nécessitait une caméra vidéo avec port Firewire, mais y en avait aucune autre, que des caméras numériques USB. La poisse, quoi. Je prends donc une caméra numérique et j'essaie tout l'après-midi de la faire fonctionner sans jamais réussir. Entretemps, le technicien trouve deux autres caméras vidéo---une avec port Firewire qui marchait pas finalement, et une qui marchait mais qui avait pas de port Firewire. Win.

Finalement, un de mes amis avait un ami qui avait une caméra potentiellement compatible avec le logiciel, donc il m'a accompagnée et on est allés la chercher. Quand je suis revenue à l'école, le département au complet avait été mobilisé pour essayer de faire marcher la maudite caméra numérique avec laquelle je m'étais battue toute la journée, et finalement elle fonctionnait. Le logiciel d'animation marchait pas donc je pouvais pas voir en temps réel ce que je shootais, mais l'image était nettement plus belle qu'avec la caméra vidéo, c'était un mal pour un bien.

Donc, à 6PM la deuxième journée, je commence mon tournage. Je tourne cinq scènes, je replace ma marionnette, j'échappe sa tête et je lui casse le nez.

Je retourne chez nous en braillant, je confie la tête à mon ex en lui disant que je veux pus y toucher parce que je casse tout. Il a fait une job miraculeuse de sablage et de peinture, ça paraissait même pus.

Je retourne à l'école le lendemain matin très tôt, en me disant que j'suis dans la merde puisqu'il me reste une seule journée pour tout filmer, je vais probablement être là toute la nuit aussi. Miracle: le tournage se passe super bien et je finis à 9PM. Et ça a donné ça.

Sur le coup, je m'étais dit que je ferais pus jamais de stop-motion, mais là, avec le temps et le recul, j'en referais bien je crois. Qui sait?

2 commentaires:

Kim Gadbois a dit...

Et bien malgrés toutes ces péripécies, c'est très beau film qui me donne vraiment le gout d'essayer le stop motion.

J'y connais rien par contre. C'est quoi le logiciel que tu utilisait avec la caméra?

Boum a dit...

Le logiciel de l'ecole, normalement, c'est Stop Motion Pro ou Frame Thief. Moi, j'utlisais le logiciel de "remote capture" qui venait avec la camera... et j'ai tout assemble dans CTP ensuite. C'est vraiment juste une question de pouvoir capturer les photos a distance.

(Merci!)